L’idée du projet est née à Portbou, petit village à la frontière franco-espagnole sur la tombe de Walter Benjamin. Celui-ci nous mena à Berlin, que le célèbre penseur dut fuir en 1933, se transformant en un éternel exilé jusqu’à son suicide. Et pourtant Berlin est devenue aujourd’hui une ville accueillante, notamment pour les exilés syriens, et en particulier pour notre personnage Jamel Ibntrewan (une anagramme de Walter Benjamin), un intellectuel syrien réfugié dans la capitale allemande. Ce sont ces deux trajectoires que nous évoquons dans notre spectacle «Jamel Ibntrewan (Lost in Berlin) ». Catherine Vincent